Quand j’étais endormie par les ombres, c’est son hurlement qui m’a réveillée. Elle est venue quand tout en moi voulait disparaître, quand j’étais trop fatiguée pour pleurer, trop docile pour crier. Elle ne m’a pas consolée. Elle m’a réveillée. Elle m’a parlé de liberté, de colère, de cette force que j’avais étouffée trop longtemps. Sa fourrure m’a enveloppée comme un cri silencieux, un “je suis là” qui m’a tenue debout. Alors j’ai hurlé avec elle. Parce que je suis ma Louve.